Alors cette fois, j´étais déterminé à déjouer la perfide douane (cf. mon dernier voyage relaté ici).
Affublé d´un accoutrement "costard-cravatte" au boulot ce matin, ca n´a pas raté... A peut-près 15 personnes qui me demandent si mon entretien d´embauche s´est bien passé, y compris le grand chef. Pensant faire "mon malin", j´ai répondu "oui, oui, j´ai eu le job". Ce bouffon peu crédible a quand-même le sens de la répartie, car il me répond, avec un sourir maléfique, "super, félicitations!! Est-ce que tu l´as déjà annoncé à ton chef?" (lequel était juste à côté). Ce serait presque rigolo si ce n´était pas triste, mais il y a 2 ans on me demandait de venir travailler en costard. Par la suite, ils ont réduit les effectifs de 50% et délocalisé 1/3 des jobs en Inde dans la banlieue de Bombay, pardon je voulais dire Mumbai, puis maintenant, tout le monde a l´impression qu´il faut suivre la mode vestimentaire du grand chef, qui en ce moment est en période "jeans". Mais je m´égare...
Bref, bizarrement, pour le douanier suédois moyen, le costard ou le jeans fait toute la différence entre un grand dealer recherché par Interpol ou un riche homme d´affaires.
Alors, j´avais déjà une angine de poitrine à l´approche de la douane, mais j´avais mis tout le paquet. Avec les chaussures italiennes en cuir et talons en bois authentiques. Quand le douanier perpelexe me dévisageait d´un oeil dubitatif, il était déjà complètement obnubilé par le tonnerre assourdissant de mes pas.... CLAC CLAC CLAC!!! (ca résonnait déjà dans tous le couloir).
Donc, stratégie réussie et pause Cocon-Joueb terminée, je rentre à l´hôtel et ca va arracher sec des demain pour trois jours, je vous le promets!!!
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