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Sourires et tirages de geule
--> Il y a des jours comme ca...

Je crois bien que pour finir, c´était pas une très bonne idée, cet apéro, mercredi soir... Parce qu´en fait en rentrant, je devais faire mes bagages.

Jeudi matin, je me réveille patraque. Je suis déjà hyper à la bourre pour aller au travail, et j´essaie tant bien que mal de réparer le désastre de la veille pour avoir un sac de voyage avec un contenu un tant soit peu crédible.

Au travail, rien de particulier. Chef malade (donc absent). Collègue de travail qui tire la gueule, o.k., tout va bien, la routine. En début d´après-midi, collègue-du-departement-des-impôts-(directrice)-allée-en-voyage-d´affaires-à-New-York-dans-notre-filiale-pour-leur-casser-la-gueule-et-leur-dire-d´arrêter-leurs-conneries, décalage horaire oblige, commence à m´assener de mails urgents. Euh, je peux pas, j´ai piscine là...

Le téléphone commence à sonner. Indicatif 001-212-... Donc NY. Je ne réponds pas, j´envoie un vague mail et je sors en courant du bureau, commencant à être à la bourre. Sur le chemin du RER, un doute. Où sont les documents de voyage que j´ai imprimés? AAARGH, je ne trouve rien. Pour le vol, c´est pas trop grave, car c´est un billet électronique, mais pour l´hôtel payé d´avance réservé sur le net, dont je ne me rappelle pas du nom ni à fortiori de l´adresse, c´est une autre histoire...Je retourne au bureau en courant comme un dingue. Réaction presque imperceptible de la collègue. Mon poste de travail est vide. Qu´ai-je fait de toute la paperasse qui se trouvait dessus? Ah oui, j´ai tout jeté dans le container pour documents confidentiels à détruire. Re-AAARGH. A ce moment, je tremble et j´ai la voix qui flanche. Je me sens très seul, bien que physiquement entouré de beaucoup de personnes (voui, c´est un grand bureau qui fait tout l´étage, j´en reparlerai peut-être dans un prochain article...) Tant pis, je repars, aucune réaction de la collègue, bien...

Bein sûr, le RER est déjà parti, donc je me dirige vers l´arrêt de tram. Regard intense mi-amusé mi-inquiet d´une dame qui attend aussi le tram pendant je je fouille frénétiquement dans mes bagages. Soulagement, je retrouve les papiers qu´aparemment, j´avais pris de sur mon bureau pour les cacher au fond du sac, sous les habits. Ah bon... Logique...Merci Jonas... 

Dans le RER de la gare centrale vers l´aéroport, je commence à respirer, à arrêter de trembler et à penser au voyage. Donc un sourire béat se dessine peu à peu sur mes lèvres.

Enregistrement des bagages à la borne automatique. Plus de sièges couloir ni fenêtre disponibles. Tant pis, je demanderai à la porte de sortie. J´amène mon sac pour le déposer au guichet. Le djeun´ type me reconnait.

Grand sourire. Eh ben vous, vous prenez vraiment souvent l´avion, hein? (note: il m´avait déja fait la même remarque vendredi passé)
Voui voui...
(avec un enthousiamse très exagéré) Alors je vous souhaite bon voyage, hein !!!!

Contrôle de sécurité. Un type devant moi à qui on retire sa mousse à raser (histoire des liquides dans les bagages à main). Il s´énerve, ca frôle le drame.
Vous ne comprenez pas!!!
La fliquette: si monsieur, je vous comprends.
Non, vous ne comprenez pas!!!
Je fais seulement mon travail...

(en hurlant): c´est du joli comme vous faites votre travail!!!

Porte A81. L´employée me donne un siège au couloir avec un énorme sourire mielleux très surfait et me souhaite un bon voyage avec un enthousiamse comme si je venais de gagner 30 millions au loto. J´entre dans l´avion. L´hôtesse ne me salue pas mais détourne la tête quand j´arrive. Ah... Une passagère arrive, très business woman suédoise blonde quarantaine, me dit sèchement avec un mèchant regard (genre bouge tes fesses) qu´elle est assise à la fenêtre.

Plus tard, je trouve l´ambiance lourde et je me dis que c´est long, 2 heures enfermé là. Donc quand le jeune steward arrive avec le chariot à boissons, sourire ultra-bright, je commande direct plusieurs boisssons alcoolisées (alors que les autres prennent café-eau-jus d´orange). Oups. Le sourire du steward se fige tout à coup. (ah ouais, pourquoi?...) Business woman à côté, m´entendant commander, tourne la tête. Son méchant regard figé se transorme en grand sourire.  Elle émet même un petit rire de soulagement. Dans sa tête, sans doute: ah mais c´est un gentil touriste suisse qui ma visiter mon beau pays, un pas un de ces sales immigrés qui rentre dans mon pays le salir. Hum. Euh oui, physiquement, je suis pas trop le type scandinave.

Sortie de l´avion, je dis juste "merci" au commandant venu saluer les passagers qui débarquent. Grande  effusion exagérée de remerciements de sa part, comme si je lui avais sauvé la vie.

Contrôle des passeports. Entrée dans l´espace de Schengen, ca rigole pas. D´habitude, j´ai droit à des regards méfiants et des passages frénétiques de mon passeport dans le scanner. Cette fois, la préposée, la 50aine, me sourit et d´un regard profond, sorti droit de l´âme, me remercie et me tend mon passeport sans le scanner.

Aux arrivées, je constate que le bar "magique" qui se transforme en café à une certaine heure (cf un de mes posts précédants) est encore en mode "bar". Ca va, alors, donc il est encore tôt.

Dans le train express, ciel en feu et nuages, je plane, je suis ailleurs tellement c´est beau. 

En ville, j´achète une carte de métro pour trois jours au kiosque. La dame-kiosque me lance un regard comme si je venais de la traiter de pétasse.

Arrivée à l´hôtel, la réceptioniste sort de sa réserve nordique et m´acceuille avec autant d´enthousiame que si j étais le prince Carl Philip.

Je défais mes valises. Je trouve ma lotion pour lentilles de contacts. Bien. Euh, et la petite boîte pour ranger les lentilles? Hum... Pas bien. CQFD qu´il vaut mieux être sobre quand on fait ses bagages. A la pharmacie, la dame me regarde comme si je réclamais des seringues pour me shooter. Hum... C´est vrai qu´à ce moment, je ne suis plus très frais. (reste d´effet des cocktails dans l´avion). Oups. 


Je vais en bus dans ce beau parc, au bord de l´eau, petit moment d´éternité. Expo en plein air avec des belles photos spectaculaires d´animaux sauvages. J´adore ces expos. Surtout la nuit... Au bord de l´eau... En Suède... La terre s´arrête de tourner.

Retour à l´hôtel. Il est 1h30. La porte ne s´ouvre pas. Il faut sonner. Oups. La réceptioniste (une autre) me tue du regard. Hum. Léger contraste par rapport à la première.

Bien reposé, je suis un peu paumé maintenant, donc je m´octroie une petite pause joueb. Tant de choix. Par où commencer? Tiens, je crois que j´ai juste envie d´aller me ballader dans ce célèbre parc-musée. Juste comme ca... Trainer sans but...

Ecrit par jonas, le Vendredi 31 Août 2007, 13:44 dans la rubrique Actualités.